La première édition du salon de Noël se déroulera du 5 au 8 décembre 2013 à Saint-Paul.
L’esprit de Noël sera au rendez-vous du 5 au 8 décembre à Cambaie Saint Paul. L’Espace Omega, en partenariat avec kelsalle.re, ouvrira les portes de son nouveau site « Parc Omega », pour 4 jours festifs et solidaires, avec une nocturne animée le samedi soir jusqu’à minuit. Un espace gourmand avec snack, crêperie, barbe à papa, gaufres, confiserie, permettra de se restaurer sur place. Continue reading
Hello Kitty est l’un des nombreux personnages créés par la société japonaise Sanrio, elle a vu le jour le 1er novembre 1974 dans la banlieue de Londres (et n’a toujours pas de dents !!!). A l’origine la marque visait un public d’adolescentes, mais de nos jours son public s’est élargi. Bien que je trouve qu’elle corresponde plus aux toutes petites filles. Continue reading
A l’heure où un peu partout dans le monde les petits mais aussi les plus grands fêteront Halloween, la ville du Tampon vibrera sous les cris des enfants devant grand mère Kal. La nuit de kala se fera le dimanche 31 octobre 2010. Comme pour les années précédentes les monstres et les sorcières seront au rendez-vous.
A ne pas manquer le traditionnel défilé, l’atelier maquillage pour les petit à la médiathèque du Tampon.
Les enfants : « Gran mèr kal kél hèr i lé ? «
Kala : « 8h00 »
Les enfants : « Gran mèr kal kél hèr i lé ? «
Kala : 18h00
…
Les enfants : « Gran mèr kal kél hèr i lé ? «
Kala : MINUUUUUUIT
Lorsqu’elle hurle « minuit », les cris des enfants retentissent dans la nuit sur la place de la Mairie.
Si vous faites le choix de vous amuser avec Kala au Tampon, surtout venez avec votre déguisement car en tenue de ville traditionnelle vous risquez vraiment de ne pas passer inaperçu. 😉
Sur le même sujet : Halloween ou notre grand mère kal à nous
Programme
Centre Ville
* 14h30 : maquillage gratuit, parking Théâtre Luc Donat
* 17h30 : départ du défilé, parking Théâtre Luc Donat
* 18h 30: défilé costumé avec artistes de rue et fanfare, rue Hubert Delisle
* 19h – minuit : soirée « Kala Dance Faya » animée par des DJs, parvis Hôtel de Ville.
La Journée Internationale des Femmes est reconnue depuis1982 en France. A la Réunion chaque année des manifestations sont mises en places dans les différentes communes. Pour cette occasion, je consacre cet article à l’histoire des femmes à la Réunion.
1663 est l’année du début de la colonisation de l’île de la Réunion, appelée à l’époque île de Bourbon. Douze personnes débarquent alors dont 10 malgaches, parmi elles figurent trois femmes malgaches. Ces femmes feront parties des premiers marrons de l’île car elles fuiront, accompagnées des sept autres malgaches, les deux français qui les avaient conduit à Bourbon à bord du Saint-Charles.
Au début du XVIIème siècle, les femmes se faisaient rares sur l’île Bourbon, c’est pourquoi la bourbonnaise se mariait jeune et ne restait pas longtemps veuve et célibataire. Je vous citerai l’exemple de Jeanne Arnoult, métisse créole, veuve à 16 ans, elle se remarie avec François Grondin(le premier enfant de Louise Siarane) et tous les deux auront 14 enfants et 107 petits enfants. L’exemple du couple Grondin nous montre comment les femmes à l’époque ont grandement participé au peuplement de Bourbon. D’origine indienne, française et malgache, elles donneront à l’île un visage métissé où s’entremêleront différentes cultures pour donner par la suite la culture créole. Cependant la situation va changer car en 1674 le mariage interracial est interdit même si cela n’entravera pas les rapports et unions entre les hommes blancs et les femmes noires ou métisses.
Femmes servantes lithographie 1847 – Etienne Adolphe d’Hastrel de Kivedouy
Archives départementales de la Réunion.
Vers 1680, les esclaves arrivent de Madagascar, d’Afrique et de l’Inde, c’est le début de l’esclavage des noirs à grande échelle. La femme esclave fait partie du patrimoine de son maître, au même titre qu’une table ou qu’une chaise (Code Noir 1689). Mais elles n’accepteront pas toutes leur sort, il y en aura qui prendront le chemin du marronnage. Nos résistantes sont Héva, Marianne « la terrible », Rahariane et d’autres encore … Les rebelles ne sont pas que dans la population servile, on en trouvait aussi dans la population libre à l’image de Jeanne Lepinay qui a eu une liaison avec un esclave ce qui était très mal perçu. Par contre, l’inverse était possible.
Comment parler de toutes ces femmes sans citer Marie Anne Thérèse Ombline Desbassyns plus connue sous le nom de Madame Desbassyns, qui a laissé l’image d’une femme d’une extrême cruauté envers ses esclaves, néanmoins elle reste dans l’histoire de la Réunion comme la seule propriétaire à avoir ouvert un hôpital pour ses esclaves.
Début 1848 l’abolition de l’esclavage se profile à l’horizon, d’autres combats vont être menés par les femmes de l’île de la Réunion jusqu’à nos jours…
Source de l’image de madame Desbassyns : mi-aime-a-ou.com
Source de l’image : historun.com
Avec son mari, Etienne Grondin et leur fils, Louise Siarane avait fuit Madagascar lors du massacre de Fort Dauphin en 1674. Son mari décède et elle se remarie en 1677 avec Antoine Payet. Il faut dire qu’à l’époque une femme ne restait pas longtemps célibataire car la Réunion en manquait cruellement.
Les deux unions que Louise Siarane a eu fera d’elle la grand-mère d’un grand nombre de réunionnais.
Même si nous n’avons pas tous comme patronyme Grondin ou Payet, il y a de fortes chances que les deux noms se trouvent dans l’arbre généalogique du réunionnais.
En ce qui me concerne c’est de la première union de Louise Siarane que vient une partie de mes origines. François Grondin, le seul enfant qu’elle a eu avec Etienne Grondin, épousera une créole métisse, comme lui, et déjà veuve à 16 ans. Tout deux auront 14 enfants, 107 petits enfants dont 69 seront des Grondin.
En faisant mon arbre généalogique, je découvre ce genre d’histoire, l’histoire de mes origines, mais aussi celle de toute une île. Ce qui me permet d’imaginer quels évènements ont marqué la vie de mes ascendants, où ils ont vécu, les difficultés qu’ils ont pu rencontrer.
Je déplore le fait qu’à mon époque je n’ai pas appris le peuplement de la Réunion, car il est important de savoir d’où l’on vient. On dit souvent que « chaque individu a droit à son passé », moi j’ajouterais que chaque peuple a droit à son histoire.
Je finirais sur cette phrase de François Mitterrand lors d’un Conseil des Ministres en 1982 :
Un peuple qui n’enseigne pas son histoire est un peuple qui perd son identité.
L’île de la Réunion, nous offre divers endroits où l’on peut se promener, et profiter de la nature.
Au Tampon, au sentier de Notre Dame de la Paix, vous pouvez vous promener tranquillement en empruntant le sentier botanique.
Lorsque l’on débute la balade on a l’impression d’entrer dans un lieu fermé, c’est vrai que les feuilles forment comme un toit au dessus de nos têtes.
Un sentier, qui ressemblerait presque à un musée, avec des arbres qui empruntent des formes gracieuses, ceux qui ont un sens de l’hospitalité en accueillant d’autres plantes.
Et des arbres au pieds desquels on aimerait revenir pour feuilleter un bon livre.
C’est une promenade sur fond de chant d’oiseaux et du vent dans les feuillages. Certains arbres se penchent même pour dire bonjour aux gens de passage.
Les racines sortent du sol, des branches s’entremêlent. On dirait vrai un labyrinthe ! On a même l’impression que les plantes se parlent entre elles.
Certains tronc, sont pareils à des corps étirés vers le haut, avec les bras tendus délicatement, les hanches tournés, telles des danseuses.
Et lorsque l’on quitte cet endroit charmant on a envie de se retourner pour dire merci.
En février dernier, la cour de cassation avait jugé dans trois arrêts qu’un fœtus né sans vie pouvait être déclaré à l’état civil quel que soit son poids et la durée de la grossesse.
Depuis 1993, l’enfant mort-né ne peut avoir de déclaration « d’enfant sans vie » que si il pèse plus de 500g ou que la grossesse a duré plus de 22 semaines. L’enfant né sans vie est malheureusement considéré comme un déchet organique et est incinéré à l’hôpital.
Actuellement, le ministère de la santé prépare un décret pouvant permettre l’inscription d’un enfant mort-né sur le registre de l’état civil sur la base d’un certificat d’accouchement.
Après avoir entendu le cœur de son bébé battre, après l’avoir vu bouger, il n’y a rien de plus normal pour des parents que de voir le nom de leur enfant malgré qu’il soit mort-né, inscrit sur son livret de famille !
Après le témoignage de Eve-Marie et les commentaires suscités, ce décret va peut être apporter un plus dans le processus de deuil des parents.
Source de l’information : le figaro
Depuis le 14 juin 2007 nous pouvons recommencer à donner notre sang. Ainsi même après avoir contracté le chickungunya ou avoir voyager à l’île Maurice le don du sang et de plaquettes est possible.
Donner son sang est un geste simple qui permet de soigner un accidenté, ou un enfant, c’est contribuer à sauver une vie. Cela n’arrive pas qu’aux autres d’être confronté au malheur, n’attendons pas d’être face à ce genre de situation pour prendre conscience de l’importance du don du sang. Le calendrier des collectes de sang est disponible sur le site de l’EFS.