Ça faisait un bon moment que je n’avais pas fait une bonne balade. Ces dernières années, je m’étais habituée à des petites balades, comme par exemple à Bassin la mer ou encore au Bras de la Plaine. Mais voilà je ne voulais pas finir l’année 2012 sans faire la randonnée qui mène au cratère Dolomieu. Donc direction vers le piton de la fournaise et le cratère Dolomieu. Le piton de la Fournaise est l’un des volcans les plus actifs au monde. Il culmine à 2 632 mètres, c’est un volcan qui se caractérise par l’éruption de la lave fluide qui jaillit des fissures. Les fontaines de lave peuvent même atteindre la mer.
Arrivée très tôt au Pas de Bellecombe, on a pu assister à un magnifique lever du soleil. La randonnée débute donc pour moi au lever du jour et le départ est marqué par le franchissement du portail qui s’ouvre sur les nombreuses marches qui mènent à l’enclos. La descente se fait rapidement et facilement (on en reparlera au retour 😉 ). Afficher Randonnée au volcan sur une carte plus grande Le premier arrêt se fait au niveau du cratère Formica Léo, qui est un cratère de scories rouges et qui date de 1753. On suit les marques blanches par terre, qui nous mènent à notre prochain arrêt : la chapelle Rosemont, tumulus témoignant d’un ancien point d’émission et qui abrite une petite vierge. On commence ensuite l’ascension vers le cratère Dolomieu qui va nous mener au point de vue. La marche vers le sommet est ponctuée par plusieurs pauses. En effet, au fil de la marche le paysage change quelque peu et la vue est imprenable. Il m’est aussi impossible de ne pas prendre en photo les différentes formes et traces qu’ont laissées les coulées de lave. Arrivée au point de vue, il y avait très peu de personnes. Une ligne blanche peinte au sol matérialise la zone à ne pas franchir car il y a des risques d’effondrements. Le cratère me semble immense, il est beau, magnifique et sur place je ne rêve que d’une chose, celle d’une éruption dans le cratère. Il y a aussi la fierté d’avoir gravi ce sommet et d’y être arrivée. Le retour se fait plus rapidement, mais c’est la remontée de l’escalier pour sortir de l’enclos qui va être difficile pour moi. Après 4h de marche, ça a été les marches de trop, j’avais envie de faire une pause à chaque virage. Ça a été la partie de la randonnée où j’ai fait le plus d’arrêts, mais pas pour prendre des photos, mais pour souffler ! Et c’est avec joie qu’on se retrouve au parking du Pas de Bellecombe 😉