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Un an après le début de la crise des subprimes aux Etats-Unis, l’Europe tremble, à son tour. Hier, lundi 6 octobre, la crise a traversé l’Océan Atlantique avec l’effondrement des cours boursiers en Europe.
De son côté, Nicolas Sarkozy garantit une protection du système français et européens mais malgré tout on a cette désagréable impression que nos banques vont elles aussi avoir de très gros soucis.
Pour la petite histoire, tout à commencé en 2006 avec la hausse de la valeur du dollar, ainsi les banques se sont retournées vers leur clients, il fallait bien trouver de l’argent pour financer leurs propres besoins. L’une des mesures prise par les banques fut d’augmenter les taux d’intérêts des crédits immobiliers. Les ménages américains qui avaient contracté un crédit immobilier étaient contraints de continuer à payer leur prêt à un taux de plus en plus élevé. Les ménages se sont retrouvés dans l’incapacité de rembourser leur prêt. Je dois préciser que ces ménages qui ont contracté ces crédits à taux variables dit crédits subprimes sont en grande majorité des personnes à faibles revenus.
Parallèlement, les américains se sont heurtés à une crise de l’immobilier qui se traduisait par une baisse de la demande de logements. Qui dit baisse de la demande de logement dit baisse des prix de ces derniers, car comme tout bien, plus la demande est forte plus les prix sont élevés. Mais aussi, qui dit : baisse des prix immobiliers dit : baisse de la valeur immobilière.
Ce qui fait que face à l’augmentation des remboursements, beaucoup d’américains se retrouvaient dans l’incapacité d’honorer leurs dettes, la banque se voit dans l’obligation de saisir le bien qui à ce moment a perdu de la valeur (baisse de la demande de logement=> baisse des prix de l’immobilier => baisse de la valeur immobilière).
la crise financière est en train de se propager car beaucoup de grosses sociétés sont américaines et sont représentées un peu partout dans le monde. Du coup on a un effet papillon. En ce qui concerne les banques, elles ont l’habitude de se prêter de l’argent entre elles, cependant la conjoncture actuelle fait que les banques se méfient les unes des autres.
Pour moi, il règne un climat de crainte dans le monde financier, d’un côté les particuliers ne pourront s’empêcher de craindre que leur banque pourrait faire faillite et y retirer leur argent afin d’investir dans des placements moins risqués comme l’achat de l’or. D’un autre côté, Les organismes de crédit et banques par crainte de voir leurs clients ne plus pouvoir les rembourser pourraient durcir les conditions d’emprunts et par ricochet provoquer une crise de l’immobilier. Tout ceci ne ferait que contribuer à alimenter l’incendie qui est en train de se propager.
Affaire à suivre…