Dans la vie nous vivons des bons moments, mais aussi des moments durs à surmonter, je vous invite à lire l’histoire de Eve-Marie, 22 ans qui a vécu l’arrêt brutal de sa grossesse .
Un jour on m’a dit que j’étais enceinte. Qu’elle nouvelle! J’avais envie de le hurler à la terre entière.
Chaque semaine qui passait était une semaine de bonheur. J’étais fier de moi, de nous et de se petit bout qui débutait tranquillement sa vie en moi.
La première échographie est la preuve indéniable que vous êtes l’hôte d’un petit être qui va grandir et vous rendre heureuse au fil des mois.
Le premier rendez-vous chez le gynécologue s’était très bien passé. On m’a dit qu’il était en parfaite santé, que mes résultats sanguin étaient bon, ce qui me remplissait un peu plus de joie.
On entendait son petit cœur qui battait la chamade, on distinguait déjà ses membres. Le lien se créait, cet enfant était le mien. Oui, déjà, le mien et le sien, lui qui se sentait déjà fier de celui qui sera un peu de lui et de moi.
Un petit souci au dos me faisait un peu souffrir à cause de ma prise de poids mais rien n’y faisait j’étais heureuse.
14 Semaines et j’avais hâte qu’arrive la consultation chez le gynécologue, je savais qu’il était probable qu’on me dise le sexe de mon bébé. L’attente me semblait alors interminable.
Tout allait bien, son cœur, ses membres et on savait même le sexe du bébé. Un garçon, un petit garçon, pour moi et l’homme de ma vie: C’est un cadeau des Dieux, c’est sûr.
Ne pouvant plus contenir ma joie je criais à qui voulait l’entendre que j’attendais un heureux évènement, et que c’était un garçon.
L’homme de ma vie et moi commencions même à chercher un prénom pour ce petit bout, mais bon, nous avions tout notre temps pour en trouver un.
Nos amis, nos parents, nos collègues, tous nous félicitaient pour cet événement qui mettait de la joie dans nos yeux. Tout allait pour le mieux.
Comme si je n’avais pas droit au bonheur, un après-midi j’ai été prise de coliques et de saignements, j’appella le 15 ce fameux numéro d’urgence comme on me l’a appris en cas de problème. J’arrive aux urgences de l’hôpital, on me monte en gynécologie , le médecin me dit que j’avais sûrement une fuite de liquide amniotique. Elle me conseilla donc de me reposer. Elle me prescrit des antibiotiques afin d’éviter toutes infections et voilà je pouvais rentrer chez moi.
Le lendemain, mon état s’aggrava, vomissements et saignements s’ajoutèrent au stress que j’avais déjà, je retournais aux urgences, mais cette fois-ci à la clinique.
Le gynécologue que j’ai vu me dit qu’en effet il y avait bien une fuite de liquide due à une fissure, je devais rester à la clinique. Les sages-femmes venaient me voir, me parler. En quelque sorte elles me préparaient à ce qui allait m’arriver. Je n’en avais aucune idée, ou du moins je ne voulais pas penser au pire.
Jusqu’au lendemain matin où un médecin passa et me dit cette vérité qui me faisait si peur : J’avais une forte probabilité de perdre mon bébé, mon fils, celui que je sentais bouger en moi, le seul être qui a été en parfaite connexion avec moi, ce fils pour lequel je cherchais un prénom, celui là même dont j’étais déjà si fière.
Mon cœur s’est brisé. J’ai tenté de me voiler la face quand je me rendis compte que je ne perdais plus de liquide, je me disais que « peut-être » j’irais mieux. Mais je savais que j’avais perdu tout le liquide amniotique.
On me confirma le lendemain qu’il y avait « rupture de la poche des eaux » c’est quelque chose d’assez rare en fait à un peu plus de 16 semaines de grossesse.
Mon enfant ne peut pas grandir s’il n’y a pas ce liquide, alors il faut que je « l’expulse ». En général, on expulse les mauvais élèves, on expulse des clandestins, pas le bébé dont on rêve depuis 4 mois. Mon monde avec bébé s’effondre, mes rêves s’évaporent. Je dois accepter d’accoucher. C’est dur de savoir d’emblée qu’on ne va pas donner la vie mais la mort. C’est dur d’accepter d’accoucher.
Le lendemain je prends donc ces cachets qui déclenchent les accouchements. Ca se passe exactement comme un accouchement classique, les douleurs sont les mêmes du début à la fin, sauf que dans mon cas le bébé serait plus petit et ne respirera pas.
Alors voilà, sous les yeux attentifs de mon homme, la sage-femme m’a fait prendre deux comprimés par voie orale et les deux mêmes par voie vaginale. J’avais faim, j’avais froid, j’avais chaud.
Je pensait à ma mère, à ma famille, à celui qui m’a choisie pour partager sa vie et à qui je faisais passer quasi de force ce moment tragique. Je me disais que je devais être forte, ce n’était qu’un mauvais cap à passer, que je devais être courageuse, alors je marchais car il paraît que ça aide.
Comme pour tout accouchement, les contractions s’intensifiaient : j’ai eu droit à une nouveauté de la médecine, je vais appeler ça l’ «auto-shootage contrôlé ». On donne une seringue de morphine dosée comme il le faut, et c’est à la patiente de gérer sa douleur. Quand j’avais mal, j’appuyais et la seringue qui m’injectait ce qu’il me fallait et pas plus. Je vous passe le délire que procure la prise de morphine…
Les contractions devenaient horriblement douloureuse, j’allais bientôt accoucher. Mais je devais encore attendre que le bébé descende.
Le médecin m’aidait un peu, beaucoup, et je poussais aussi, je poussais tout en sachant que je n’allais pas entendre de cris, que je n’allais pas sourire, pleurer de joie ou d’émotions. Je me dégoûtais, je me haïssais, je me donnais envie de vomir, je m’écœurais. J’avais envie d’être hors de mon corps, c’était affreux, terrible. J’avais mal, j’avais peur de ce que j’allais voir sortir. Un peu de sang ? Beaucoup de sang ? Une ébauche d’être humain ?
Il sortit. Mon fils sortit de mon corps, il était tout chaud.
Non, c’était une punition, un châtiment.
A mon grand étonnement c’est un bébé que j’ai vu, exactement celui que je m’imaginais, il était complètement formé, il était comme toi et moi, sauf qu’il était un peu plus grand qu’une main, donc, trop petit pour vivre hors de mon ventre. Ensuite on m’a anesthésiée pour faire le fameux curetage. Bref, retour dans ma chambre 104 en maternité, complètement sonnée, mais quand même consciente et en totale possession de mes moyens, je demandais à revoir mon fils.
Il était tout froid. Je l’admirais, il était parfait, sa petite bouche, son petit nez, il avait un gros orteil. Je regardais ses petites oreilles, ses petits pieds, ses petits bras, et ses petites mains que j’avais déjà vues bouger pendant les échographies.
Il est mort mon bébé, il est mort.
Je l’embrassais, parce que je l’aime, oui, je l’aimais déjà, la chair de ma chair, le sang de mon sang. Il n’est plus. Je l’aime.
La technologie a son côté pervers. On nous fait entendre le cœur de l’enfant, on nous donne son sexe et dans le cas ou ça se passe mal, on doit faire face au déchirement de la séparation. On doit se détacher.
Pourquoi il n’a pas eu le droit à la vie ? Est-ce que c’est de ma faute ? C’est la faute de qui ?
Mais voilà, c’est la vie qui est faite ainsi, c’est la faute à pas de chance et encore moins la mienne.
L’homme de ma vie est un mec qui a de la force et qui est courageux, c’est quelqu’un de bien, patient et compréhensif. Merci à lui, merci à toi de m’avoir tenu la main dans ce moment difficile.
Ma mère, mes sœurs, ma meilleure amie sont de vraies perles. La famille de mon homme sait être présente quand il le faut Merci à vous. Merci à mes amies …
Merci d’avoir montré que vous ne me lâchiez pas.
Merci à tous et pour tout.
Merci à toi Eve marie pour ce témoignage.
kel texte poignant,
bon courage
bonjour
en lisant ton témoignage sur ton cauchemar c est comme si j avais relu ma propre histoire
sauf que moi c ‘etais des jumeaux deux petits garçons apparment mort suite à un infection placentaire je ne l ais pas vu me sentais pas la force mais j ai vu les photos je comprend chacun des tes mots pour moi cela c est passé le 5 avril et je remonte doucement la pente et si avec le temps ça passe le temps passe doucement dans ces cas la
je te souhaite beaucoup de courage mais je sens que tu en à déja beaucoup
merci runfola, toi aussi tu en as, je sais que pour nous, chak journée passée est une victoire sur la vie.. Moi chak jour est un combat, une lutte à la vie, parce ke je pense à y mettre fin mais ensuite jme dis ke je dois donner un petit frère à mon petit ange, pour qu’il soit fier de moi et que de là ou il est il ne s’en veuille pas de ne plus etre là.
Mon histoire est semblable à la tienne. Un beau petit garçon arrivé à 19 semaines de grossesse; trop tôt. Beaucoup trop tôt. C’était le 15 juin. Jour de la fête des pères. Depuis, il me manque. Il était déjà si présent. Je l’aime. Ça ne devait pas se passer ainsi… Je suis encore coïncé dans le « pourquoi ».
un petit commentaire pour te diree qu’il est toujpurs plaisant de surfer sur tn blog
J ai l’impression de revivre là mon histoire; C est arrivé pour moi la semaine dernière le é juillet, le jour de la libération d’Ingrid Betancourt. Je suis triste et j’ai du mal à me remettre. Merci pour ton témoignage.
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Mon neveu vient de m’appeler pour m’annoncer que sa copine vient de mettre leur bébé au monde avec un mois d’avance. Jusque là rien d’anormal… mais le bébé né mort. Je vous laisse imaginer son désarroi et son chagrin. Il est encore plus malheureux car à la mairie il n’a pas pu le déclarer comme son fils puisqu’il est mort-né et qu’on lui a refusé un livret de famille…Je recherchais donc la réglementation à ce sujet et je suis tombée sur le témoignage de Eve-Marie. J’en ai les larmes qui me viennent. Je suis maman de deux grands enfants et je n’ai heureusement pas connu ce drame mais j’imagine la détresse de ces mamans : on porte un enfant, on le sent bouger en nous et à la fin il n’y a plus rien… Courage à toutes ces jeunes mamans, l’avenir sera meilleur, en tout cas je vous le souhaite de tout mon coeur . J’espère que la loi va changer et qu’il permettra de reconnaitre cet enfant pour le considérer comme un petit être à part entière.
LE CALVEZ cette loi est entrain de changée; bientot (je croyais que c’était en vigueur) les parents devrons reconnaitre leur bébé et s’occuper eux meme des obsèques; la vie est difficile mais ce jeune couple doit rester fort il faut que la maman parle et qu’elle ne se renferme pas sur elle meme. dite lui que vous la comprennez et que son bébé est là, dans son coeur. Cette enfant a existé, elle doit faire un deuil; mais si on n’oublie pas les etres qui nous sont cher, elle doit continuer à avancer sans regarder derrière.
Moi meme j’ai très peur que ça m’arrive une deuxième fois mais voilà: j’espère.
Courage et que dieu vous garde toutes.
je suis très touchée par ce que je viens de lire et je fais un bon en arrière de 6 ans, quel désarroi. La blessure est toujours là malheureusement, le souvenir et la date restent. J’ai perdu mon bébé au bout de 23 semaines, un cycle sans fin, beaucoup de questions et fort heureusement des réponses par des médecins et professeurs mais malgré tout un vide. Presque 24 heures de souffrance pour rien, juste pour donner la mort et puis une administrative qui vient le lendemain demander quel prénom nous avons choisi pour l’inscrire sur l’acte de naissance sinon ce sera X et ensuite l’attente à la mairie pour que le nom de mon mari puisse être inscrit sur cette feuille officielle car nous n’étions pas mariés quel comble, seuls sans aide extérieure pour ce genre de démarches, j’en ai beaucoup d’amertume. Et puis 5 mois après une nouvelle grossesse, quelle joie, quel plaisir mais quel enfer jusqu’au 5° mois où la gynéco m’a dit que tout allait bien. Examens poussés à la maternité régionale environ 1 heure d’écho. Et au mois de juin petite fille est arrivée alors là au moment de la prendre dans mes bras enfin j’y crois et ce n’a été que du bonheur et depuis 5 ans aussi malgré un petit caractère très fort !! Il faut y croire, il faut se dire que chaque chose qui arrive aussi triste qu’elle soit et surtout la perte d’un enfant n’arrive pas comme cela. Surtout ne pas se culpabiliser mais j’ai toujours une pensée pour ce petit homme qui fait partie de la famille. Je souhaite beaucoup de courage pour vous toutes et dites vous qu’il y a toujours un meilleur quelque part il faut savoir attendre. Je dis cela avec du recul, c’est vrai, c’est peut-être facile mais la chose la plus importante est de sauvegarder son couple car il en prend plein « le museau ». Courage Eve Marie, tu arriveras au bout des choses et surtout prends bien soin de toi.
Je compatis en tout point… J’ai perdu mon petit garçon à l’âge de trois mois et demi de grossesse en fin d’année dernière. Le deuil est long, et je dois qualifier la douleur d’aîgue, qui déchire les entrailles. J’ai déjà deux enfants. J’étais heureuse de ce petit dernier qui arrivait sur mes 40 ans… Ce qui agrave la douleur, c’est la non-reconnaissance de ce petit être par les proches… et de surcroit par le gouvernement ! J’espère de tout coeur que ce décret va aboutir, et qu’il sera rétro-actif. J’attends cettte fois-ci une fille, je suis enceinte de 4 mois et demi. J’espère que mon petit ange figurera sur mon livret en bonne place, c à d le troisième.
Je comprend ta douleur éve marie devant ton témoignage émouvant. Je me suis dit qu’il fallait que je parle de ma place de frére d’un enfant mort né il y a trente sept ans. J’ai fais ma vie jusque là sans trop penser à cette histoire, avec l’impression que cela n’était arrivé qu’a mère. Puis à trente huit ans en lien avec ma psy je prend conscience que le tout petit que j’étais à l’époque devais attendre son frère lui aussi, il n’ai jamais venue! Surement ai je vu ma mère revenir en pleurant, mon père ne sachant que faire. Aujourd’hui je suis déterminé a me battre auprès de ma mère pour lui donner un reco(naissance). Aujourd’hui je sais pourquoi j’étais tellement touché par la chanson de maxime le forestier » toi le frère que je n’ai jamais eu sais tu si tu avais vécu, ce que nous aurions fait ensemble/un an après moi tu seras né, on ne se serait plus jamais quitté/ comme deux amis qui se ressemble……. Sans doute j’ai continué à l’attendre,cela à laissé en moi un sentiment de solitude qui m’accompagne partout en société. Ensuite j’ai eu deux autres frère avec qui je ne suis jamais parvenue a avoir de bonne relation. certes quatre et huit ans nous séparent mais qu’en meme je m’interroge. Alors qu’il soit existant et pas nié ces fils ses frères de l’ombre dans nos mémoires, dans nos paroles.
quand je te lis, je revis mon histoire comme la plupart des personnes qui t’ont écrites. J’ai 26 ans, j’ai un fils de 5 ans et demi, Sofian et le 3 juillet 2009, j’ai accouché de son petit frère, Zakaria, né sans vie après huit mois de grossesse. Jusqu’à cette échographie du 3ème trimestre, tout se passait bien: j’étais en bonne santé (excepté les nausées) et mes analyses étaient bonnes. Le 24 juin, je me rend chez mon gynéco, tout va bien, je travaille encore (mon congé maternité commence le 19 juillet), mon conjoint est en déplacement à 500km de chez nous (il n’a pas le permis, a fait du covoiturage) et mon fils ainé est à l’école. Puis le docteur aperçoit quelque chose d’anormale sur l’échographie et me dit d’emblée que c’est grave et qu’il doit m’envoyer dans un hôpital plus perfectionné afin qu’il me prenne en charge d’urgence. Je pleure…sans cesse..je ne me contrôle plus. Notre enfant, notre fils, un furtur frère pour Sofian que nous avons temps désiré (j’ai arrêté la pillule depuis novembre 2007 et juste avant cette grossesse, j’avais fait une fausse couche au bout de 3 semaines de grossesse) ne va pas bien. Ce jour précisément, j’ai su que l’issue serait fatale. J’aurais tellement de choses à dire et à écrire sur ce qui s’est passé. Tellement d’émotions en si peu de temps… Je devais gérer tout ça, l’annoncer à mon conjoint (si loin à ce moment), à mon fils (qui attendait un petit frère, qui devenait un grand) et me gérais, gérais ce corps qui porte la vie et qui finit par donner la mort. J’aurais tellement de sentiments à exprimer sur ce qui s’est passé. Mon bébé me manque. Diagnostic: forte anémie qui a endommagé son cerveau sur des zones qui touche la motricité et les régions intellectuelles. Pourquoi nous, pourquoi moi, pourquoi mon fils ? Je ne fume pas, je ne bois pas, je suis honnête. On sait que c’est comme ça mais on ne digère pas, je n’accepte pas, je le vis comme une unjustice. C’est équilibre, cette vie qui nous attendait, je n’y ai pas droit. On nous demande de prendre une décision (interruption de grossesse); comment décider de mettre fin à la fin de son propre enfant qu’on a tant désiré, et pourtant c’est ce que nous décidons (acte de courage ou de lâcheté?). Seulement quelques jours plus tard, Zakaria décide de partir seul sans aucune autre intervention. Son anémie l’a tué. Je portais la vie et j’ai porté la mort pendant trois jours avant d’accoucher. Le 3 juillet 2009, j’accouche par voie naturelle de mon fils, j’ai envie de le voir. Naturellement j’aurais voulu le serrer contre moi aussitôt mais les sages femmes l’emmène pour le préparer. Elles me le ramènent habillé par des vêtements que je leur ai donné. Je suis d’abord choquer puis j’apprivoise sa présence et je sais que si je ne le prends pas dans les bras, je vais regretter toute ma vie. Je le prends, je le touche tout doucement, il ressemble à son frère. Papa est resté dans le couloir, il ne veut pas le voir. A partir de ce moment, nous avons vécu nos souffrances différemment.
Je suis rentrée à la maison le lendemain sans ventre, sans bébé…
Aujourd’hui je me sens seule, heureusement j’ai mon fils. Mais avec papa, c’est dur! tellement de choses à dire… C’est si triste de se dire qu’il y a quelques mois, nous étions heureux… Ce cap est très dur à passer et je ne veux plus entendre les gens me dire : « Vous êtes jeunes, vous pourrez recommencer (comme si c’était facile) ou bien t’as de la chance, t’en a déjà un (la souffrance est aussi grande) ». Bilan: Aujourd’hui, j’ai à nouveau ce désir de grossesse sans pour autant oublier Zakaria mais papa ne veut pas en entendre parler, je ne sais même pas si un jour il se décidera. La communication est très difficile. Notre couple est en difficulté viennent s’ajouter à cette douleur, la vie du quotidien qui n’a pas repris de la même manière. Et mon fils Sofian grandit sans frère et soeur, il me dit souvent qu’il pense à « là-haut ». Moi aussi…
Salut chouchou,
sache ke ton message ma enormement touché, cest tres emouvant, et je me retrouve bien kan tu dis : Ce cap est très dur à passer et je ne veux plus entendre les gens me dire : “Vous êtes jeunes, vous pourrez recommencer (comme si c’était facile) ou bien t’as de la chance, t’en a déjà un (la souffrance est aussi grande)”.
Serieux je vis la meme chose ke toi, sauf kemoi jaiaccouché à 22 semaines de grossesse, le risk etait là depuis la 17me semaine de grossesse, mais serieux jy croyais telment. Moi aussi jai fait le choix de le voir , pas le jour meme, mais lejour de lenterrement.
Pr ce ki est de ton mari, je te rassure, en te disant ke je vis la meme chose, ns etions telment proche pdt cette grossesse, ke cette epreuve ns a plus eloignés, moi je pleure de douleur, et lui ne comprend pas pourkoi je ne passe pas à autre choses, dc ca crée forcement de la distance.
PS: Merci EVE MARIE pr ton temoignage…
Jai à tt prix envie de retomber enceinet, pbles de couple ou pas, je men fous, kan je lui en parle il me dit dattendre 2 ou 3 mois le temps kemon corps recupere, je ne sais pas si je suis un peu parano, mais je crains kil me dise ca unikement pr me faire plaisir, et pr nepasme voir pleurer.
Je mets bcp despoir sur larrivée dun autre bb, meme sil ne remplacera pas mon petit yassin.
Pr toi voila plus de 2 mois ki se st ecoulés, pr moi cest tt recent ( 10 jours), alors jaimerai bien savoir ou tu en es, veux tu tjrs un autre bb, as tu reussi a faire le deuil?
nana,
plus d’un an après, j’ai fais le deuil de mon petit « gabriel, raphael » c t dur mais maintenant c’est fait. on oubliera jamais mais on a su tourner la page.. deux moi plus tard j’ai appris que j’étais enceinte de la petite Estelle, elle a neuf mois maintenant et c un plaisir de regarder c petits yeux.. la roue tourne, ne t’en fais pas. prends soin de toi, mais n’oublie pas ton petit yassin.
je suis tres touché moi aussi ayant fai face a un avortement alor ke j’etai a 3 mois j’y pense encor sa me hante je suis triste et triste pour toi
bonjour j ai perdu mon petit ange le 13juin 2010 suite a un erupture de la poche des eau j aimerais savoir comment faire pour remonter la pente toujours aussi dure et mes beau parents nous soutiennent pas du tout il comprenne pas qu on soit triste parce qu on la perdu a 20 sa